LES CONSEQUENCES DE CETTE DISPARITION




Selon une étude de l'INRA et du CNRS, 35 % de la production mondiale de nourriture est directement dépendante des pollinisateurs. La valeur du service de pollinisation des insectes a été estimée à 153 milliards d'euros, soit 9,5% de la valeur de la production agricole mondiale. 

La disparition d'une quantité considérable de colonies d'abeilles sévit depuis quelques années, partout dans le monde : 29 % des colonies d'abeilles seraient décimées en France. 


"Les résultats montrent que les équilibres alimentaires mondiaux seraient profondément modifiés pour trois catégories (les fruits, les légumes et les stimulants) en cas de disparition totale des pollinisateurs : la production mondiale ne suffirait plus à satisfaire les besoins aux niveaux actuels. Les régions importatrices nettes comme l'Union européenne seraient plus particulièrement touchées.", expliquent l'INRA et le CNRS.





S'il n'y a plus d'abeilles dans le monde, que se passera-t-il?

Un bouleversement sans précédent dans l'histoire de l'humanité. L'activité de pollinisation des abeilles est essentielle à l'agriculture: plus de 80% des espèces de plantes à fleurs dans le monde et 80% également des espèces cultivées en Europe dépendent directement de la pollinisation par les insectes: des abeilles pour l'essentiel. Le plus souvent, d'autres agents, comme le vent ou l'autopollinisation passive, contribuent également à leur reproduction sexuée. Mais, sans les butineuses, la plupart des cultures n’atteignent plus une production satisfaisante. C'est le cas de nombreuses espèces sauvages (romarin, thym, lavande, moutarde), des arbres fruitiers (pommiers, poiriers, abricotiers, amandiers), des grandes cultures oléagineuses (colza tournesol) et protéagineuses, des cultures maraîchères (cucurbitacées, tomates, fraises). Et aussi des semences de crucifères (radis, choux, navets), d'ombellifères (carottes, céleri, persil) et d'alliacées (oignons, poireaux). Difficile d'imaginer un repas auquel les abeilles ne soient pas associer de près!

Voilà à quoi nos petits déjeuners vont ressembler...




"Si l’abeille disparaissait de la surface du globe, l’homme n’aurait plus que quatre années à vivre" aurait dit Albert Einstein. Il est envisageable que l'effet boule de neige de la disparition des abeilles sur les autres espèces, végétales et animales, menace à terme la survie de l'espèce humaine.


Concrètement, la disparition des abeilles ne signifie pas que l'espèce humaine mourra de faim, puisque 60% des cultures-principalement les céréales comme le blé, le maïs et le riz-ne sont pas concernées. Mais la diversité alimentaire en serait profondément altérée.











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